
La bible, sans conteste, accorde une place capitale à l’enfant ; lorsqu’il s’épanouit, lorsqu’il est heureux et lorsqu’il souffre. C’est Dieu qui forma la première famille terrestre, en unissant Adam et Ève, comme mari et femme : ‘’ 18 L’Eternel Dieu dit : Il n’est pas bon que l’homme soit seul; je lui ferai une aide semblable à lui. 19 L’Eternel Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel, et il les fit venir vers l’homme, pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme. 20 Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs; mais, pour l’homme, il ne trouva point d’aide semblable à lui. 21 Alors l’Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. 22 L’Eternel Dieu forma une femme de la côte qu’il avait prise de l’homme, et il l’amena vers l’homme. 23 Et l’homme dit : Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! on l’appellera femme, parce qu’elle a été prise de l’homme. 24 C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair.’’ Genèse 2/18-24
Une fois parents, le mari et la femme ‘’ devaient instruire l’enfant selon la voie qu’il doit suivre. ‘’ Proverbes 22/6
Sans oublier le commandement du Deutéronome 6/7-9 : ‘’ 7 Tu les inculqueras à tes enfants, et tu en parleras quand tu seras dans ta maison, quand tu iras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. 8 Tu les lieras comme un signe sur tes mains, et ils seront comme des fronteaux entre tes yeux. 9 Tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes. ‘’
Dans l’évangile de Luc, au chapitre 2/ 41 – 49 (cité, dans mon article précédent » Approchons-nous du Messie Homme ! ») ‘’ … Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ? ’’ ‘’ Voici ton père et moi ’’ est une déclaration, plus qu’une expression. Le responsable de la cellule familiale qui n’assumait pas ses charges envers ses enfants, était coupable de manquements, à l’égard de la loi et écorchait son propre statut de père. ‘’ Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle.’’ 1 Timothée 5/8
L’époux, dans son double statut (mari et père), portait les droits de sa famille, devant les juridictions compétentes (Deutéronome 22). Les parents devaient observer les exigences de la loi, comme, par exemple :
- La circoncision du fils (Lévitique 12/3)
- Le rachat du premier-né (Exode 13/13)
- Trouver une femme pour le fils (Genèse 24/4, 28/2)
Jésus-Christ s’épanouissait dans sa famille. Il éprouvait également, des douleurs dans sa famille. Comment a-t-il gérer les conflits familiaux ou comment a-t-il fait face à l’opposition familiale ?
Dans son humanité, il avait faim; Il avait soif. Il était éprouvé par la fatigue. Il avait besoin, dans son enfance, d’une mère qui l’entoure et qui lui prodigue soin et bienfaits. Il avait besoin d’affection et de sentiment de sécurité.
Son humanité ressentait la nécessité de relations vraies. Il avait quelques disciples dans sa proximité immédiate, mais l’apôtre Jean, l’était plus. La dernière nuit, avant la crucifixion, il dit à Pierre : ’’ «Vous n’avez donc pas pu rester éveillés une seule heure avec moi! ‘’ Matthieu 26/40
Jésus-Christ, était parfaitement Homme, dans sa nature humaine. Dans le précédent article ‘’ Approchons-nous du Messie Homme ! ’’, j’ai abordé brièvement, ses deux natures : divine et humaine.
Il est sans aucun péché. Il n’a jamais connu le péché. Il est pleinement Dieu et pleinement homme. C’est pourquoi, sa nature humaine, expose le besoin d’être bien accueillit, comme tout convive : ‘’ Il dit à Simon : Vois-tu cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as point donné d’eau pour laver mes pieds; mais elle, elle les a mouillés de ses larmes, et les a essuyés avec ses cheveux. 45 Tu ne m’as pas accueilli en m’embrassant; mais elle, depuis que je suis entré, elle n’a point cessé de m’embrasser les pieds. 46 Tu n’as point versé d’huile sur ma tête; mais elle, elle a versé du parfum sur mes pieds.’’ Luc 7/43 – 46
Cependant, l’expression du besoin humain d’être honoré, ne s’est pas manifestée sous forme d’amertume ou de compétition avec les autres invités.
Et, ce jour, où il reprit les disciples, pour leur peu d’égard, à sa personne : ‘’ Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme entra, pendant qu’il se trouvait à table. Elle tenait un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus. 4 Quelques-uns exprimèrent entre eux leur indignation : A quoi bon perdre ce parfum ? 5 On aurait pu le vendre plus de trois cents deniers, et les donner aux pauvres. Et ils s’irritaient contre cette femme. 6 Mais Jésus dit : Laissez-la. Pourquoi lui faites-vous de la peine ? Elle a fait une bonne action à mon égard; 7 car vous avez toujours les pauvres avec vous, et vous pouvez leur faire du bien quand vous voulez, mais vous ne m’avez pas toujours.’’ Marc 14/3-7
Qu’en était-il, au sein de sa propre famille ? ‘’ Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui.’’ Jean 7/5
Imaginons-nous, ne serait-ce qu’une seconde, notre propre désarroi, devant l’ultime constat : ‘’ personne au sein de notre fratrie, ne croit en nous ’’. Tous, étaient au courant de sa naissance miraculeuse. Combien, de sa ville et de sa propre famille, n’étaient pas au fait, du long voyage des mages d’Orient, pour l’adorer, lors de sa naissance ?
Combien dans sa fratrie ignoraient qui, il était, lui que le roi Hérode, dans sa folie, cherchait à tuer, alors qu’il était encore enfant ?
N’est-il pas vrai, qu’au sein de la même famille, la jalousie ravage et dévore la relation entre frères et sœurs, comme ce fut le cas, pour Joseph, vendu par ses propres frères ?
David, avant d’être roi, n’avait-il pas vécu, des moments comparables avec ses frères ? Face à l’opposition, au sein de sa fratrie, une voix se fit entendre du haut des cieux : ‘’ 16 Dès que Jésus eut été baptisé, il sortit de l’eau. Et voici, les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. 17 Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection. ‘’ Matthieu 3/16 -17
L’insistance sur le registre de la famille ne vient pas, par inadvertance, s’ajouter au récit déjà dense, mais se lève comme une aube qui dévoile les coins sombres du cœur de l’homme.
La réaction, ou plutôt la riposte des frères de Jésus-Christ dans le texte suivant, est effarante. Marc 3/20 : ‘’ et la foule s’assembla de nouveau, en sorte qu’ils ne pouvaient pas même prendre leur repas. 21 Les parents de Jésus, ayant appris ce qui se passait, vinrent pour se saisir de lui; car ils disaient : Il est hors de sens. ‘’
L’expression ‘’ les membres de sa famille ’’ ou ‘’ ses proches ‘’ ou ‘’ ses parents ‘’ ne signifie pas, systématiquement, Marie et Joseph, mais les gens de sa parenté. La grandeur de la royauté et la puissance du ministère de Jésus-Christ, entraînèrent la dialectique de ses frères dans les abysses de la perplexité.
Subséquemment, la riposte, se déplaçant dans l’atmosphère, gîta, sournoisement, dans le camp des scribes : Marc 3/22 : ‘’ Et les scribes, qui étaient descendus de Jérusalem, dirent : Il est possédé de béelzébul; c’est par le prince des démons qu’il chasse les démons. 23 Jésus les appela, et leur dit sous forme de paraboles : Comment satan peut-il chasser satan ? 24 Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut subsister; 25 et si une maison est divisée contre elle-même, cette maison ne peut subsister. 26 Si donc satan se révolte contre lui-même, il est divisé, et il ne peut subsister, mais c’en est fait de lui. 27 Personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort; alors il pillera sa maison. 28 Je vous le dis en vérité, tous les péchés seront pardonnés aux fils des hommes, et les blasphèmes qu’ils auront proférés; 29 mais quiconque blasphémera contre le Saint-Esprit n’obtiendra jamais de pardon : il est coupable d’un péché éternel. 30 Jésus parla ainsi parce qu’ils disaient : Il est possédé d’un esprit impur.’’
Le langage changea d’environnement. Il passa du perceptible à l’insaisissable.
Le monde de l’invisible ténébreux, singulièrement admis par les scribes, est envoyé tel un javelot, contre la personne du Seigneur Jésus-Christ.
Un véritable blasphème proféré contre la personne du Saint-Esprit, dirigé, dans le monde du visible, sur l’homme, le Fils de Dieu, Jésus-Christ.
L’évangile de Luc 12, au verset 10, nous dit : ‘’ Et quiconque parlera contre le Fils de l’homme, il lui sera pardonné; mais à celui qui blasphémera contre le Saint-Esprit il ne sera point pardonné. ‘’
Contre Jésus-Christ, le Fils de Dieu, l’homme en qui ‘’ (en lui) habite corporellement toute la plénitude de la divinité.’’ Colossiens 2/9, tellement de choses hideuses, ont été dîtes.
Néanmoins, les Saintes Écritures restent imperturbables, depuis le commencement de toutes choses : ‘’ Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. ‘’ Matthieu 24/35
Comme elles demeurent, jusqu’à ce jour, parmi notre génération, nous l’entendons, au plus profond de notre substance ‘’ Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle.’’ Jean 3/16
En revenant, à Luc 12/10, le texte précise : ‘’ mais à celui qui blasphémera contre le Saint-Esprit il ne sera point pardonné. ‘’
Le mot blasphémer, en grec est ‘’ blasphémia ‘’ signifiant ‘’ calomnie, discours injurieux envers la divine majesté. ‘’
Jésus s’est manifesté dans la nation d’Israël. Et ce faisant, il a accompli beaucoup de miracles. Mais à chaque fois, les chefs religieux voulaient inspecter ce que Jésus opérait. Pourtant, Jésus prenait bien soin de faire les choses comme il convenait : ‘’ va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse a prescrit…’’ Luc 5/14
Les pharisiens disaient ‘’ cet homme ne chasse les démons que par béelzébul, prince des démons ’’ (Matthieu 12/24).
En vilipendant le Seigneur Jésus-Christ, les pharisiens prennent l’irrationnelle décision de lutter contre Dieu le Père : ‘’ Voici mon serviteur que j’ai choisi, Mon bien-aimé en qui mon âme a pris plaisir. Je mettrai mon Esprit sur lui, Et il annoncera la justice aux nations.’’ Matthieu 12/18 C’est dans ce contexte que Jésus a stipulé que le blasphème contre le Saint-Esprit ne sera jamais pardonné. Il est manifeste que l’injure visant Jésus-Christ, en personne, même si, elle ne remettait pas en question, la validité des miracles accomplis, les attribuait toutefois, à béelzébul, prince des démons. (Marc 3/22).
D’ailleurs, un des rois (Achazia), à la suite d’une chute, envoya des messagers consulter baal-zebub, dieu d’Ekron… Et baal-zebub qui signifie ‘’ seigneur des mouches ’’, dérive de la racine du verbe ‘’voltiger’’.
Les pharisiens et tout le peuple devenaient les témoins oculaires des miracles accomplis par le Fils de Dieu, l’homme Jésus-Christ.
En rejetant l’homme, ils évinçaient, consciemment, le témoignage du Saint-Esprit qui accomplissait les miracles, par la personne visible, palpable de Jésus.
Jean 6 ‘’ 37 Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; 38 car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. »
Toi qui pose ton regard sur ces quelques lignes, je t’encourage à garder et à serrer au fond de ton cœur, l’exhortation suivante :
lorsque plus personne ne croit en toi, sache que tu es exceptionnel, dans ta création, dans ton empreinte, dans ton ADN et que le créateur de toutes choses, a prévu pour toi, un avenir fait de bonheur et d’espérance.
Lorsque plus personne ne te reconnaît, alors sache que les cieux se sont déjà fait entendre, à travers la bouche de celui qui a été rejeté, dans sa propre maison, Jésus-Christ.
Lorsque tous rejetèrent Pierre qui venait de renier Jésus, ce dernier lui ouvrit la porte de la poursuite du projet et de l’appel de sa vie : ‘’pais mes brebis’’.
Jésus-Christ a cru en Pierre. Il lui fit confiance, malgré la déconvenue.
Lorsque ta vie est passée au tamis des critères des autres, il est presque sûr, qu’il ne restera que poussière, si tu t’attardes sur leur constat.
Une femme surprise en flagrant délit d’adultère, avait le couperet au-dessus de son ciel, sonnant la fin de sa pauvre vie.
C’est alors que surgirent l’espérance et le salut, dessinés sur le sol, par le doigt le plus habile, celui-là même, qui se posa sur les tables de la loi, reçues par Moïse, à la montagne de l’Eternel, lorsque d’autres, au même moment, à son pied, fabriquaient le veau d’or.
Comprends-toi seulement et laisse place, à l’Esprit de Dieu, pour te révéler la magnificence du nom de Jésus-Christ.
Si je me comprends, j’arriverai à mieux comprendre les autres.
Et, pour me comprendre moi-même, j’ai tant besoin de connaître celui qui est venu redonner à l’homme, tout ce qu’il a perdu.
Jésus redonne le sens de la vie, le sens vrai de la dignité, le sens des relations saines, empreintes de justice et de vérité.
Dans l’évangile de Marc, au chapitre 6 et verset 4, Jésus leur dit : ‘’ Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison.’’
Beaucoup, en ce monde, ressentent le manque d’honneur à leur égard, alors qu’ils sont porteurs de choses magnifiques, dont pourrait bénéficier, leur patrie.
Ils partent, sous d’autres cieux, pour fuir l’incompréhensible et on s’étonne de découvrir, un jour, qu’ils sont des génies.
Dans sa propre maison, Jésus-Christ, n’avait pas droit à l’honneur, comme les prophètes n’avaient point droit à l’honneur, jusqu’au jour où…
Pourtant, l’honneur il connaît, de toute éternité, dans le Palais Royal, dans les couloirs du Trône où sont ajustés les protocoles de sa Majesté, le Roi Jésus-Christ.
La majesté et la gloire sont un diadème sur sa tête et le sceptre est dans sa main.
Rejeté, il accueille. Il honore. Il restaure les vies.
‘’ Personne ne me comprends ‘’ ! dis-je. Jésus l’a vécu, en tant qu’homme, dans sa chair. Mais le constat n’a jamais engendré, en lui, rejet, amertume ou haine.
Il n’a jamais connu le péché. Il n’a jamais péché. C’est pourquoi, il est capable de changer ta vie et de l’amener sur le cours des projets, beaucoup plus grands que ceux que tu peux imaginer ou espérer.
Raphaël B.

Approchons-nous du Messie homme !
Qui est-il pour nous ?
Est-il vraiment aisé de parler de la personne de Jésus-Christ, homme et, sous quel angle ?
Le Fils de Dieu, selon les Saintes Écritures, est, également, le fils de l’homme.
Quelle est la véritable signification de ‘’fils de l’homme’’, le concernant ?
Beaucoup font mention de sa nature divine, mais peu de son humanité.
Il est né enfant, comme tout enfant : ‘’Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus.’’ Luc 1/31
Circoncis le huitième jour : ‘’ Huit jours plus tard, ce fut le moment de circoncire l’enfant; on lui donna le nom de Jésus, nom que l’ange avait indiqué avant sa conception.’’ Luc 2/21
Il vécut, son humanité, comme tout homme sur terre, jusqu’à l’âge de trente-trois ou trente-quatre ans, environ : ‘’Jésus avait environ trente ans lorsqu’il commença son ministère. ‘’ Luc 3/23
Il connut, lui aussi, la soif, la faim, la douleur, les larmes, l’allégresse et même, la mort, suivie de résurrection, trois jours, après; résurrection, totalement différente de celle de Lazare et d’autres avant lui et après lui, par sa permanence, de vie totale.
Jésus-Christ, Logos préexistant et Logos, devenu chair, premier-Né de toute la création et premier-Né d’entre les morts.
Il avait des connaissances et des personnes, dans sa proximité. Mais, dès l’âge de douze ans, il fit connaître sa plus grande préoccupation, en ce monde :
‘’ Les parents de Jésus allaient chaque année à Jérusalem, à la fête de Pâque. Lorsqu’il fut âgé de douze ans, ils y montèrent, selon la coutume de la fête.
Puis, quand les jours furent écoulés, et qu’ils s’en retournèrent, l’enfant Jésus resta à Jérusalem. Son père et sa mère ne s’en aperçurent pas. Croyant qu’il était avec leurs compagnons de voyage, ils firent une journée de chemin, et le cherchèrent parmi leurs parents et leurs connaissances. Mais, ne l’ayant pas trouvé, ils retournèrent à Jérusalem pour le chercher.
Au bout de trois jours, ils le trouvèrent dans le temple, assis au milieu des docteurs, les écoutant et les interrogeant. Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses.
Quand ses parents le virent, ils furent saisis d’étonnement, et sa mère lui dit : Mon enfant, pourquoi as-tu agi de la sorte avec nous ? Voici, ton père et moi, nous te cherchions avec angoisse. Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ?’’ Luc 2/41-49
Il faut noter, que la majorité juive, faisant de l’adolescent, un gadol (Grand/majeur) est déclarée, lors d’une cérémonie la Bar-Mitzvah (fils du commandement), à l’âge de treize ans et un jour, qui marque son adhésion à la communauté.
Quant à la cérémonie de la majorité religieuse des jeunes filles, elle a lieu, à l’âge de douze ans et un jour (Bat-Mitzvah), qui fait de la jeune fille une gedolah (grande/majeure).
La fille et le garçon, passés du statut de mineur à majeur, se doivent d’accomplir les commandements de la Torah.
L’enfant ayant le statut de mineur n’est pas responsable de ses actes devant la loi. C’est le père qui répand des actes d’un mineur.
On pense que l’origine de la Bar-Mitzvah, remonterait à Genèse 34/25.
Philippiens 2/5 : ‘’Que votre attitude soit identique à celle de Jésus-Christ: 6 lui qui est de condition divine, il n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à préserver, 7 mais il s’est dépouillé lui-même en prenant une condition de serviteur, en devenant semblable aux êtres humains. Reconnu comme un simple homme…’’
Parlons de l’homme Jésus, pour comprendre comment il a vécu.
Dieu, dans un corps ou Dieu, dans un homme, dans ses trois dimensions esprit, âme et corps ?
La Parole a été faite chair, dans sa plénitude d’homme. ‘’Un enfant est né, un fils nous est donné. ‘’ Esaïe 9/5
En Jésus-Christ, s’associèrent l’illimité avec le limité, sans que l’illimité ne soit limité, sans que le limité, ne devienne illimité, dans une association complète et éternelle.
Homme, sans aucun péché : 2 Corinthiens 5/21 ‘’ Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. ‘’
1 Corinthiens 15/45 ‘’ C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint une âme vivante. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant.’’
Au moment où la nature divine se manifeste, face à la Samaritaine, avec le dévoilement de sa vie, se manifeste également, les limites de la nature humaine, par la soif, devant le puits.
Alors que les larmes saisissent, Jésus-Christ, devant le sépulcre de Lazare, mort depuis quatre jours, au même moment, éclate la puissance de la nature divine, en Lui : ‘’ Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. 43 Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors ! 44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le aller.’’ Luc 11/42 – 43
L’illimité, le puissant, l’extraordinaire, ne fut point réduit, devant l’impossibilité de la tâche et le limité, le visible, demeura dans la vulnérabilité, de la nature humaine.
L’homme Jésus-Christ, ne dormait-il pas, dans la barque ballotée, par la tempête ?
Le repos n’est pas un accessoire, pour la nature humaine, surtout, après une longue journée, chargée de sollicitudes et d’émotions.
On réveilla Jésus qui dormait : ’’ Les disciples s’étant approchés le réveillèrent, et dirent : Seigneur, sauve-nous, nous périssons ! ‘’ Matthieu 8/25
En demandant le secours de Jésus-Christ – homme, les disciples, ignoraient, à quel point, la nature divine, associée, à la nature humaine, d’une manière parfaite, en Christ, allait soumettre au silence, la tempête.
Leur étonnement, devant la majesté de Jésus-Christ, les amena à dire : ‘’ Quel est celui-ci, à qui obéissent même les vents et la mer ? ‘’ Matthieu 8/27
Le sommeil, la soif, la joie, les larmes, demeuraient dans la nature humaine, de Jésus-Christ et n’altéraient rien, de sa nature divine.
Au jardin de Gethsémané et à la croix, se manifesta toute son humanité. Des grumeaux de sang se formèrent et son sang coula, pour le rachat, de tous les hommes.
Cependant, la nature divine, ne se sépara pas de la nature humaine, lorsqu’il dit : ‘’ J’ai le pouvoir de la donner et j’ai le pouvoir de la reprendre.‘’ Jean 10/18
Ce qu’il fit, à la croix, le démontre : ‘’ Puis il baissa la tête et rendit l’esprit.’’ Jean 19/30
Il prit la décision, par sa nature divine, en cet instant précis, de rendre l’esprit, en baissant la tête.
Il baissa, en premier lieu, la tête et, par l’autorité de la nature divine, en lui, il rendit l’esprit.
‘’ En effet, c’est en lui qu’habite corporellement toute la plénitude de la divinité.’’ Colossiens 2/9
Ce que nous pourrions retenir, à ce propos – à titre d’information – du Concile de Chalcédoine (cité grecque, actuellement, en Turquie), convoqué, en l’an 451, du 8 octobre au 1er novembre, par l’empereur byzantin Marcien et l’impératrice Pulchérie : ‘’ Que Jésus-Christ est vrai Dieu ; que Jésus-Christ est vrai homme ; que Jésus-Christ est les deux, à la fois.’’
Le prologue de Jean, au chapitre 1 et verset 1, affirme ‘’La Parole (Logos) était avec Dieu (Théos) et la Parole (Logos) était Dieu (Théos).’’
Jean 1/18 : ‘’ Personne n’a jamais vu Dieu; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître.’’
Jean 20/28 : ‘’ Thomas lui répondit : Mon Seigneur et mon Dieu ! ‘’
Tite 2/13 : ‘’ en attendant notre bienheureuse espérance, la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ.’’
Nous avions tellement besoin d’un Souverain Sacrificateur : ‘’ Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n’a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, – car ceci, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.’’ Hébreux 7/26-27
Raphaël B.
Choc !
Érosion côtière : avant qu’il ne soit trop tard…
Depuis quelques années, je suis interpellé par les effets du changement climatique qui touche, en vérité, toutes les étendues.
Fonte des glaces, élévation du niveau des mers, avec ses corollaires d’exode, inondations de plus en plus fréquentes dues à des modifications de précipitations, vagues de chaleur, incendies de forêts suivies de contingents de drames humains, transformation de l’environnement naturel…
Les experts nous préviennent des menaces qui pèsent sur nous, terriens, si nous enregistrons 2° C. d’augmentation, d’ici à 2100, par rapport aux températures moyennes.
Les différentes investigations réalisées par les experts, poussent à une profonde réflexion. Elles nous montrent ‘’ que la hausse des températures, de l’ordre de 60%, se concentra sur quarante années, 1970 – 2010.
‘’ L’Arctique, depuis 1875, s’est réchauffé deux fois plus vite que le reste de la planète, avec une hausse de 1° C.
Notre 21ème siècle compte déjà, les températures, les plus chaudes, jamais enregistrées….
Les catastrophes naturelles ont plus que triplé, depuis 1960, les rendements de la production de blé ont chuté de 2%, entre 1960 et 2013 et celle du maïs, de 1,2%…
Entre 1901 et 2010, le niveau des océans a augmenté de près de 20 centimètres…
Les océans qui capturent l’essentiel du réchauffement, continueraient à relâcher, en surface, une partie de la chaleur accumulée.
La température des eaux profondes, quant à elle, pourrait augmenter pendant des siècles, voir des millénaires. Et, comme en devenant plus chaude, l’eau se dilate, le niveau des océans continuerait à monter, inexorablement.
On nous fait savoir qu’il ne faut surtout pas compter sur l’aide des forêts, car la surabondance de CO2 dans l’atmosphère conduit les arbres à une overdose.
Depuis les années 1980, la forêt amazonienne a vu une mortalité allant jusqu’à 1/3…’’
Je souhaiterai simplement, modestement, sans passion démesurée, avec une approche biblique, partager sur le thème du changement climatique et ses conséquences.
Il ne s’agira nullement de déployer les condamnations et les jugements, même si la responsabilité de l’homme est établit, depuis son renoncement à la gestion de la planète terre.
Où en sommes-nous depuis la COP21 – Paris 2015 ?
Le niveau de l’océan qui s’en occupe ? Quelles solutions ?
II y a, certes, une réalité à regarder, en face… Mais, la regarder avec des yeux pleins d’espérance et une main tendue vers ceux qui en subissent déjà, les conséquences . Cliquez sur ce lien pour découvrir la vidéo: Niveau des mers : une montée inexorable ? Gonéri Le Cozannet
Raphaël B.